Je suis né au siècle dernier au milieu d’une ville ruinée par les bombardements et la spéculation au bord de la Méditerranée.
L’écriture est arrivée tardivement car, après l’éblouissement de La Tragédie de Richard III à Avignon c’était : « Écrire comme Shakespeare ou rien », j’ai depuis revu mes ambitions à la baisse.
Quelques chansons et poèmes dérisoires, la musique comme religion me permirent d’atteindre le Milieu du chemin de notre vie.
Beaucoup de lectures, la lecture. Celles de Giono, Simenon, Shakespeare et G.-J. Arnaud entre autres, parmi les plus importantes.
Puis des rencontres, celle avec François de Negroni (Editions Materia Scritta), puis, quelques années plus tard, avec Gilles Nadeau (Éditions Maurice Nadeau) me permirent d’accéder à la publication. Depuis sont apparus six ouvrages…
Entre un monde rural disparu et une ville dans la brume, mon inspiration est alimentée par une mémoire diffuse qui nourrit mes simples récits.