Lettre à mes fantômes

Résumé :

Algérie 1955. Le gouvernement français qui vient de décréter l’état d’urgence, envoie le contingent pour « pacifier » l’Algérie en pleine insurrection. Le jeune appelé Ferracci débarque à Philippeville pour y découvrir l’ampleur d’une répression qui ne figurera dans aucun livre d’Histoire : massacres de populations civiles et torture systématique, avec son cortège de morts par milliers. L’auteur nous entraîne dans une œuvre de fiction bâtie sur l’expérience de ces jeunes appelés corses qui, rentrés dans leurs foyers, ne se remettront pas d’avoir participé à une telle violence. Il faut tout le talent de Gilles Zerlini pour rendre compte d’une histoire sensible, sans prendre parti entre les différents acteurs de cette tragédie, où tous sont les victimes d’une guerre injuste...

Extraits :

Si on m’avait dit que c’était la gauche française qui allait me transformer en policier et en assassin, et que c’est elle qui allait m’envoyer là-bas casser du Bougnoule. Quelle avanie

Je récite ici pour toi, les poussières d’une mémoire fragile comme un aède, comme un chantre de mon peuple, des miens ; ces bribes de phrases entendues, écoutées dans l’enfance, photographies floues, et qui résonnent toujours encore. Juste avant, une dernière fois avant de perdre la mémoire

Des retours de lecteurs et de libraires :

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