Tu ne sus jamais non plus que tes frères d'armes te mirent sur le dos, après ta disparition, toutes les actions que tu avais effectuées et bien d'autres où tu n'étais pas. Considéré comme mort tu permettais ainsi d'innocenter d'autres soldats de l'ombre en attente de jugement ou en cavale.Mi-héros mi-doulos.
C'était, sans que tu le saches, ton dernier acte de militant, ta défaite dernière.
C’était en hiver et il y avait beaucoup de vent, le vent qui a construit cette ville, qui a donné une orientation précise aux maisons et aux rues, celui qui te fait changer de pays selon que tu marches à couvert ou à découvert, qui te gifle chaque fois que tu passes au coin de rue, celui qui te pousse, te freine ou te plaque, qui t’envoie sur la tête des tuiles, des persiennes ou des vitres malmenées.
La minerve
Une Ile c’est comme une chair, il y a un dedans et un dehors, un plein et un vide, un espace ou un clos, de l’espace et de la bousculade. De l’amour et de l’indifférence. Un sentiment d’enferment ou de liberté. Un sentiment d’étouffement aussi. D’air infini, plus rarement.
Dégueuler